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La crèche : pourquoi, comment, quand ?

 

Que représente la crèche ? Elle illustre avec des figurines, ce que décrit l'Évangile selon saint Luc : convoqués à Bethléem pour se faire recenser, Marie et Joseph, n'ayant pas trouvé de place à l'auberge, se sont réfugiés dans une étable afin que  Marie  puisse accoucher de l'enfant Jésus. Alors, « elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire » (Luc 2, 7). Le latin cripia (mangeoire), a donné le mot « crèche »…

Quand vient l'Épiphanie (dimanche après le 1° janvier), on ajoute à la crèche les rois mages, eux-mêmes accompagnés souvent de chameaux et d'éléphants pour évoquer leur provenance lointaine. C'est la fête de la manifestation de Dieu qui attire les peuples de toutes nations dont ces représentants viennent l'adorer en se prosternant devant le petit enfant Jésus et lui offrir des cadeaux, or, encens et myrrhe (cf. Mt 2,11). En orient, la fête de l'Épiphanie est plus ancienne que celle de Noël.

La tradition des « santons de Provence » remonte au moins au XVIII° siècle et consiste à ajouter dans la crèche des personnages représentant tous les corps de métiers, comme pour dire l'actualité de la présence de Dieu au milieu de nous. Après la révolution, la célébration de Noël étant souvent interdite dans les églises, la tradition d'avoir chez soi de petits santons et sa propre crèche familiale s'est développée et perdure encore aujourd'hui.

Il est possible de commencer à installer la crèche à partir du début de l'Avent mais, pour se souvenir de l'arrivée soudaine de Marie et Joseph à Bethléem, il convient d'installer leurs personnages moins d'une semaine avant le 25 décembre. On place l'enfant Jésus dans la crèche dans la nuit du 24 au 25 décembre pour mimer sa naissance au cours de cette nuit bénie. La crèche est démontée pour la fête du Baptême de Jésus (dimanche après l'Épiphanie). Une coutume ancienne était de garder la crèche jusqu'au 2 février, fête de la Présentation de Jésus au Temple : c'est la date limite !      

                 (Extrait du texte de Mgr Laurent Camiade, évêque de Cahors)